François Mathy
François Mathy
cavalier & homme d’affaire
Portrait, d’un champion qui a su traverser les époques.
Décembre 1944, Naissance de François Mathy.
François Mathy né en décembre 1944 à Bruxelles. Son père est vendeur de céréales à Liège, en Belgique, où toute la famille vit et passe chaque week-end à la campagne. L’occasion de monter à cheval en parfait amateur. Un amateur certes plus doué que la moyenne.
Quand François Mathy a presque dix-huit ans, il tente une première compétition. Son cheval, il l’a acheté 100 000 francs belges, environ 2 500 euros. Ça fait beaucoup d’argent pour l’époque. Mais l’investissement est payant ; le succès ne se fait pas attendre.
Pour acquérir des chevaux supérieurs aux siens, François Mathy vend les montures qui lui ont offert ses succès. Le cavalier et l’homme d’affaire au flair exceptionnel entre sur la piste pour ne plus jamais en sortir.
En 1962, à Aywaille, entourée de vallées et de rivières, l’écurie François Mathy sort de terre.
Grâce à ses nombreuses victoires, François Mathy est très vite remarqué. Dans le monde entier, déjà, il se chuchote qu’il est celui qu’il faut absolument rencontrer.
Son réseau se développe rapidement et les titres s’accumulent.
Il s’associe avec Alwin Schockemohle. Ensemble, ils repèrent, achètent et vendent de nombreux chevaux. Au départ de la Belgique, ils sont précurseurs. François Mathy sait que le plat pays compte parmi les meilleurs chevaux au monde.
En 1976, il remporte les Jeux olympiques de Montréal.
Pour autant, François Mathy ne perd pas de vue la concurrence face à laquelle il se démarque encore et toujours.
Aujourd’hui encore, François Mathy est le seul belge de sa discipline détenteur d’une double récompense (deux médailles de bronze) qu’il doit en partie à son travail, en partie à son talent, en partie à Gai Luron dont il ne s’est jamais séparé.
Mon père, ce champion !
Je ne me souviens pas de cette victoire aux Jo, j’étais trop petit mais comme tout fils de champion, j’ai moi aussi porté cette médaille à mon cou avec fierté. A ce moment-là, je n’imaginais pas à quel point cette ambition paternelle serait contagieuse. Ce fut le début de l’admiration d’un fils pour son père.
Aujourd’hui, je peux affirmer que mon père a marqué l’histoire : 45 ans après, il demeure le seul belge en jumping détenteur d’une telle récompense.
Mon père ne s’arrête jamais. Il fait partie de ceux qui anticipent et qui se renouvèlent sans cesse.
Sous ses airs un peu rustres, ardennais, il est un homme sensible et charmeur. Sa renommée internationale pas seulement pour ses résultats sportifs mais encore plus pour son éthique commerciale et ses connaissances sont une des raisons pour lesquelles je suis fier d’être son fils.
J’avais 15 ans, j’étais champion d’Europe, quand à Fontainebleau, j’ai réalisé un des deux seuls doubles sans-faute de la compétition. A la sortie de piste, l’accueil réservé par mon père était plutôt discret. Mais sur la vidéo, j’ai aperçu homme qui sautait autant que mon cheval, c’était mon père.
Une main serrée vaut plus que n’importe quel contrat et une bonne affaire c’est quand toutes les parties concernées sont satisfaites.
Enfin, faire de sa passion son métier est un privilège et une chance.
Bienvenue aux Ecuries Mathy,
“ Il a toujours une longueur d’avance “
François Mathy a toujours une longueur d’avance. Dans le milieu, sa sensibilité est unique. Tous ceux qui ont traité avec lui vont jusqu’à évoquer « un don hors norme ».
Quelques minutes suffisent à cet homme ; rapidement, il remarque ce que les autres mettent des mois à comprendre. François Mathy a, en permanence, l’œil sur le bon cheval. Les plus exceptionnels sont passés entre ses mains.
Ce qui lui confère une clientèle prestigieuse avec laquelle il a noué des liens presque familiaux.
Mclain Ward est l’un des partenaires les plus renommés de François Mathy.
Charlotte Bettendorf, championne du Luxembourg a carrément intégré la team. Elle vit sur le site même des écuries et entraîne les chevaux sous la direction de François Mathy.
Fort de ce succès qui pourrait donner le vertige, François Mathy est chaque jour au cœur de ses écuries. Vous ne le verrez jamais derrière un bureau.
Si vous souhaitez happer son attention, parlez-lui de chevaux.